Du 29 mai 19h30 au 1er juin (12h) à Saint Gervais
Il est où le bonheur, il est où ?
Où cherchons-nous le bonheur ?
Est-il dans l’homme augmenté, comme nous l’affirment certains ?
Aujourd’hui l’essor des technologies qui nous promettent toujours plus… de savoir avec l’intelligence artificielle ; plus de jeunesse avec la chirurgie esthétique ; plus de plaisirs ; autant de promesses qui apparaissent alors comme autant de béatitudes artificielles.
L’évangile de Matthieu au chapitre 5 nous présente le récit de ce qu’il est convenu
d’appeler « Le sermon sur la montagne » ou « Les Béatitudes » !
« Bienheureux les pauvres en esprit… » ; « Bienheureux les affligés… » ; « Bienheureux… Bienheureux… Bienheureux….
« Bienheureux » traduisant le grec « Makarios » nous mène déjà sur une fausse piste. Il ne s’agit pas d’un état acquis mais d’une dynamique comme le propose le mot hébreu « ashrey » que le Christ, ne parlant pas grec, a dû utiliser !
« Ashrey », issu de la racine « asher », peut se traduire par « en marche » comme le propose André Chouraqui.
En marche ! une dynamique vers quoi ? Vers qui ?
Cette même racine « asher » laisse entendre bien d’autres sens encore dont celui de « marcher droit », d’être verticalisé.
« Il est où le bonheur ? Il est où ? »
Le bonheur est certes dans le fait de progresser et de croître mais suppose aussi l’idée d’une croissance verticale qui relie le créé à l’incréé d’où il s’origine. La rupture de ce lien produit la peste !
N’est-ce pas ce à quoi nous assistons aujourd’hui ?
Or la dynamique nous a été révélée dès le premier chapitre de la Genèse au verset 26 :
« Faisons l’Homme à notre image, capable de ressemblance… »
De l’Image à la Ressemblance, telle est la dynamique, le chemin de l’Homme éveillé, toujours plus conscient du Seigneur qu’il est en devenir, « qu’il est déjà et pas encore » disait volontiers Annick de Souzenelle.
« Le premier guide que j’ai rencontré m’a révélé ceci : le Tétragramme-Epée, l’Arbre de Vie, l’Arbre de la connaissance de la dualité, l’Arbre des Séphirot sont Un » nous dit Annick de Souzenelle dans son livre Le symbolisme du corps humain.
« Oh, mais, il est où le bonheur ? Mais il est là
Le bonheur, il est là, il est là
Et il est là
Le bonheur, il est là, il est là »(Christophe Maé)
« Là », Sham en hébreu, des mêmes lettres qui écrivent « Shem » le Nom, celui que nous sommes appelés à devenir, étape nécessaire sur le chemin de la Ressemblance. L’Arbre des Séphirot et l’enseignement du Christ, Verbe de Dieu, sont Un !
A noter qu’aucune connaissance préalable en hébreu n’est requise.
Animation : Daniel Sedlbauer accompagné de Noëlle Sedlbauer